Les transformations nucléaires, introduites en classe de seconde, sont réinvesties dans
l’enseignement scientifique en classe de première où sont abordés, de manière qualitative
ou graphique, le caractère aléatoire de la désintégration de noyaux radioactifs et la
décroissance de l’activité d’un échantillon. En classe terminale, il s’agit de passer de
l’étude limitée au cas de durées discrètes (multiples entiers du temps de demi-vie) à une loi
d’évolution d’une population de noyaux régie par une équation différentielle linéaire du premier ordre. Cette partie permet de réinvestir la notion d’isotope, d’utiliser le diagramme
(N,Z), d’identifier le type de radioactivité et d’écrire des équations de réaction de
désintégration. Des applications peuvent être proposées dans les domaines de
l’archéologie, de la santé, de la médecine, du stockage des substances radioactives, de la
protection, etc.