Le caractère non total des transformations, introduit en classe de première, a été attribué aux transformations pour lesquelles l’avancement final est inférieur à l’avancement maximal ; en classe terminale, il est modélisé par deux réactions opposées qui conduisent à des vitesses de disparition et d’apparition égales dans l’état final, ce qui correspond à un état d’équilibre dynamique du système. Pour ces transformations, le quotient de réaction Qr évolue de manière spontanée jusqu’à atteindre, dans l’état final, la valeur de la constante d’équilibre K(T). Dans le cas des transformations totales, la disparition d’un réactif intervient alors que la valeur du quotient de réaction Qr n’a pas atteint K(T).
La notion de pression partielle n’étant pas abordée, on limite l’étude aux espèces liquides,
solides ou dissoutes. Le quotient de réaction est adimensionné.
Le critère d’évolution est appliqué, d’une part, à des systèmes oxydant-réducteur conduisant
à étudier le fonctionnement des piles et, d’autre part, à des systèmes acide-base dans l’eau.